Maria Frieden

Maria Frieden est la sœur de Camille Frieden et la mère de Marie-Thérèse Kohll. Après avoir fréquenté le Pensionnat Sainte-Famille Fieldgen, elle suit une formation à l'École normale d’institutrices. Elle ne travaille toutefois pas comme enseignante. Après son divorce, elle fait des études de journalisme et de sténographie. Par la suite, elle est employée comme correctrice au Lëtzebuerger Journal et, plus tard, au Luxemburger Wort. À partir de 1960, elle écrit des articles pour des suppléments féminins et publie des feuilletons d'histoire locale dans Revue. Elle consacre l'article Luxemburgisch. Eine Sprache oder ein Dialekt? à la langue luxembourgeoise.

Dans son premier livre, Frauen, Maria Frieden décrit différentes professions féminines ainsi que des évolutions au sein de la société susceptibles d'offrir de nouvelles perspectives professionnelles aux femmes. Mein goldener Anker est une autobiographie codée, dans laquelle l'auteure raconte ses souvenirs de la vie rurale, le destin de sa famille pendant les guerres ainsi que sa propre carrière. Dans ce récit comportant des rétrospectives historiques, Maria Frieden oppose le catholicisme villageois à l'évolution des mœurs.