Jakob Hubert Schütz

Originaire de l’Eifel, Jakob Hubert Schütz opte pour la nationalité luxembourgeoise en 1876. Après avoir accompli ses études secondaires à l’Athénée de Luxembourg, il fréquente le Grand Séminaire et est ordonné prêtre en 1876. Par la suite, il est aumônier et enseigne à Diekirch, entre autres en remplacement de Carl Prosper Clasen, à Bertrange et à Rodange. De 1886 à 1888, il officie à Cham en Bavière et à Liège. En 1888, il devient curé à Kurtscheid dans le Westerwald, où il fait preuve d’un grand engagement dans le domaine social. En 1897, il fonde une école rectorale à Cologne-Ehrenfeld, qui devient plus tard le Schillergymnasium.

Jakob Hubert Schütz a publié des articles et des poèmes dans les périodiques Luxemburger Schulfreund, Luxemburger Wort et Luxemburger Sonntags-Blättchen à partir de 1873. Le recueil Ernst und Scherz in Poesie réunit des poèmes patriotiques, de la poésie d’édification chrétienne, des poèmes de circonstance, mais aussi des poèmes critiques, exprimant l’opposition de l’auteur à l’influence française au Luxembourg. Les autres ouvrages littéraires de Jakob Hubert Schütz n’affichent pas de lien avec le Luxembourg. Il s’agit d’œuvres dramatiques en relation avec les activités professionnelles de l’auteur et rédigées à l’attention de troupes de théâtre scolaire et associatif catholiques. Par ailleurs, Jakob Hubert Schütz a publié des écrits théologiques comme Die Geschichte des Rosenkranzes (Paderborn, 1909).