Albert Elsen

Albert Elsen fréquente l’école primaire supérieure à Mersch et, à partir de 1919, le Gymnase de Diekirch, où il est le condisciple d’Emil Schaus. Après son baccalauréat en 1925, il fait des études de lettres aux Cours supérieurs. En 1926, il entame une carrière de fonctionnaire, qu’il termine en 1969 en tant qu’inspecteur de direction à la Sécurité sociale. Albert Elsen est vice-président de la Fondation luxembourgeoise Raoul Follereau et, à partir de 1963, membre de l’Institut grand-ducal, section des arts et des lettres.

Albert Elsen a écrit des poèmes, des récits et des essais, principalement en allemand, qu’il a publié dans des journaux, des revues et des annuaires luxembourgeois – Jonghémecht, Luxemburger Wort, Warte-Perspectives, Academia, Arts et lettres, Lëtzebuerger Bauere-Kalenner, An der Ucht et Luxemburger Marienkalender –, mais aussi dans la presse étrangère, notamment dans Schweizer Rundschau et Alte und neue Welt. Dans ses récits, il évoque le monde intact de son enfance et de sa jeunesse. Ses poèmes sont avant tout consacrés à la nature. À l’occasion du millénaire de la ville de Luxembourg en 1963, il rédige la cantate festive Et leit eng Stad am helle Muergen ainsi que l’hymne Lëtzebuerg Fielsestad. Beaucoup de poèmes d’Albert Elsen ont été mis en musique par Helen Buchholtz, Lou Kloster, Jos Kinzé, Lucien Ludwig, Jean-Pierre Schmit, Fernand Mertens, Alphonse Foos, Nicolas Schuh, Albert Leblanc, Norbert Hoffmann et Béby Kohl-Thommes. Le chant de Noël An der grousser hellger Nuecht, mis en musique par Mathieu Lamberty, a été traduit en allemand et en espagnol.