Mary Elvinger
Orpheline à l’âge de neuf ans, Mary Elvinger déménage chez des parents à Montréal, où elle travaille comme secrétaire au service du gouvernement luxembourgeois en exil. C’est là qu’elle fait la connaissance de son futur époux, le diplomate Pierre Elvinger. Après la libération du Luxembourg en septembre 1944, elle continue à travailler pour le ministère des Affaires étrangères en exil avant de rejoindre le Luxembourg en 1945. Mary Elvinger fait partie des initiatrices de l’American Women’s Club of Luxembourg. Après la mort de son mari en 1967, elle intègre le corps enseignant à Formose (l’actuel Taïwan). Plus tard, elle est chargée d’enseignement du français à l’American School, nouvellement créée à Luxembourg.
Dans ses mémoires, A Gleam in My Eye, Mary Elvinger utilise des lettres écrites à ses amis au Canada et aux États-Unis en 1944 et en 1946 pour raconter son arrivée en Europe, ses impressions du voyage, son histoire d’amour et sa période d’acculturation au Luxembourg, marquée par les différences de mentalités, mais aussi sa vie après le décès de son mari.
Publications
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Année2004
Études critiques
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Titre Une Américaine à Luxembourg. Mary Elvinger: A Gleam in My Eye. In: Die Warte, 11.11.2004, p. 2.Auteur(e) Raymond Flammand
Année2004
Claude D. Conter, « Mary Elvinger », sous : , mise à jour du 07.05.2021, consulté le .