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Photo : Nicolas-Eloi Weydert


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Nicolas-Eloi Weydert

Oberanven Diekirch

Après avoir passé son baccalauréat à l’Athénée de Luxembourg en 1884, Nicolas-Eloi Weydert entame des études de sciences naturelles aux Cours supérieurs à Luxembourg. Dans les années 1890, il émigre aux États-Unis, où il s’établit à Chicago. Suite à une formation d’architecte et d’ingénieur, il réalise les plans pour la construction de la bibliothèque municipale de Chicago avant d’entreprendre une série de voyages à travers l’Europe et l’Amérique. De retour en Europe, Nicolas-Eloi Weydert poursuit des études de droit, de philologie classique et de philosophie à la Sorbonne à Paris, études couronnées par des diplômes en philosophie en 1910 et en philologie classique en 1912. De 1918 à 1940, il enseigne l’anglais à l’Athénée de Luxembourg, travaillant parallèlement à la Bibliothèque nationale à partir de 1938.

Pendant son séjour aux États-Unis, Nicolas-Eloi Weydert publie des articles dans The Chicago Journal, dont A plea for better fire protection. De plus, il réalise différentes études consacrées entre autres aux problèmes de droit, aux statistiques et à l’épigraphie, comme Sur la question des schèmes graphiques pour les Analytiques d’Aristote, Inscriptions des Thermes de Lambèse ou encore De gradibus cognationis seu consanguinitatis seu parentelae in schemata et tabula inscriptis, une analyse sur les liens de parenté parue en 1915.

Nicolas-Eloi Weydert a publié aussi des poèmes en allemand, comme Lusus Versicolores. Sterbelied et Buxus dans Les Cahiers luxembourgeois. Par ailleurs, il a traduit Ons Hémecht de Michel Lentz en anglais. Son poème latin Hollandiae Luxemburgum a été mis en musique en 1939 en vue d’un concours international de la Nederlandse Academie van Wetenschapen dans le cadre des festivités du centenaire de l’indépendance du Luxembourg, le concours étant toutefois annulé en raison du début de la Seconde Guerre mondiale. Le poème de Nicolas-Eloi Weydert fait l’éloge du Roi Grand-Duc Guillaume II et de la beauté du Luxembourg, tout en faisant référence à l’histoire politique, culturelle et religieuse du pays. Ce texte, dont des extraits ont été traduits en français par Joseph Hirsch et publiés dans le journal Clarté en 1945, a été édité à titre posthume par Joseph Petit, le neveu de Nicolas-Eloi Weydert.

Cet article est signé Gast Mannes

Publications

Collaboration à des périodiques

  • Titre des périodiques
    Cahiers luxembourgeois (Les). revue libre des lettres, des sciences et des arts
    Noms utilisés
    Nicolas-Eloi Weydert
  • Titre des périodiques
    Clarté (L). Hebdomadaire politique et littéraire
    Noms utilisés
    Nicolas-Eloi Weydert

Études critiques

Citation:
Gast Mannes, « Nicolas-Eloi Weydert », sous : , mise à jour du 30.01.2023, consulté le .