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Théodore Jungers

Theo Jungers
Foetz Paris ()

Théodore Jungers naît dans une famille de douze enfants dont le père est un garde-forestier devenu aubergiste. Il passe une partie de son enfance à Mondercange, puis, après la mort de son père en 1875, part à Paris avec une partie de ses frères et sœurs ainsi que leur mère, qui y subvient aux besoins de la famille en exerçant une activité de sage-femme. Théodore Jungers lui-même y exerce différents métiers. En 1896, il épouse la fille d’un fabricant de meubles et œuvre comme créateur de meubles et architecte d’intérieur ; ses projets sont entre autres présentés au Cercle artistique de Luxembourg. Quand il reprend la direction de la fabrique de son beau-père, il ouvre un magasin de vente place des Vosges et y fait fortune. Il achète une propriété à Saint-Aubin-sur-Mer en Normandie et y élève des chevaux, avant de revenir à Paris, où il côtoie des artistes, notamment Théophile Alexandre Steinlen, issu du cercle du cabaret parisien Le Chat noir. Théodore Jungers est aussi collectionneur d’art et dessine tout au long de sa vie ; il est l’auteur de croquis d’animaux et de portraits de la marquise de Sévigné, d’Edmond de Goncourt ou d’Hippolyte Taine.

Théodore Jungers a publié deux romans qui se déroulent en Normandie, dans les alentours de Saint-Aubin-sur-Mer, et décrivent le milieu agricole avec le langage truculent des paysans. Les Rocques du Haut-Mesnil raconte le conflit entre un père et son fils au sein d’une famille paysanne normande. L’Histoire du petit Nicolas inclut des éléments autobiographiques dans l’histoire de Nicolas, fils du fermier Jean Lejeune (francisation de Jungers), qui part avec sa mère à Paris à la mort de son père et montre un don prononcé pour le dessin.

Cet article est signé Nicole Sahl

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  • CNL L-348
Citation:
Nicole Sahl, « Théodore Jungers », sous : , mise à jour du 22.11.2022, consulté le .