Roger Scholtes

Roger Scholtes étudie au Gymnase d’Echternach. Patron d’un café à Hollerich, il est cofondateur de la Fédération des aubergistes, qui intègre par la suite le syndicat des hôteliers, restaurateurs et cafetiers Horesca. Roger Scholtes a été directeur de l’Horesca et rédacteur du magazine HORESCA-Informations, dans lequel il a publié entre autres des nouvelles, en partie sous le pseudonyme de Jempi Passepartout. Il a organisé des combats de boxe et écrit des articles dans la presse sportive ainsi que dans Obermosel-Zeitung et Unio'n. Dans l’Obermoselzeitung, il rédige également dans les années 1930 des critiques de films et des reportages sur les studios de cinéma en Allemagne.

Sous le pseudonyme de Jan van Orth, Roger Scholtes a publié sous forme de livres et de fascicules une trentaine de romans populaires, des romans d’amour, des romans à l’eau de rose et des romans policiers qui ont paru en Allemagne, en France et en Suisse. Ils ont entre autres fait partie des collections Herz-Roman, Florentine-Roman, Gold-Roman et Abenteuer- und Kriminal-Blick. En 1950, Roger Scholtes se voit décerner le Grand Prix des éditions de la Coupole à Strasbourg. En 1947, deux romans paraissent sous forme de feuilleton dans la presse luxembourgeoise : Das Schicksal des Robert Galen, sous le pseudonyme de Jan van Orth, dans le Tageblatt ainsi que Mutter Angela und ihre Kinder, sous le pseudonyme de Mario Hergraf, dans Unio'n. Dans ce dernier périodique ont paru également des récits dans le supplément dominical.