Renée Stoll

Renée Stoll est la nièce d’Aimé Stoll et la cousine de Martine Schoellen. Elle fréquente l’école primaire à Luxembourg-Belair, puis, à Luxembourg-ville, le Lycée de jeunes filles (1968-1972) et l’Athénée (1972-1976), où elle passe son baccalauréat. Entre 1996 et 2000, elle dirige un magasin de sport équestre à Junglinster. Elle travaille en outre en tant que rédactrice dans deux administrations communales : de 1977 à 1981 et de 2008 à 2011 à Niederanven, puis, jusqu’à son départ à la retraite en 2015, à Leudelange.

Dans les années 1980, Renée Stoll est collaboratrice indépendante de la Revue. Elle écrit des récits qui reprennent de façon romanesque des histoires vraies de femmes. Paru sous le pseudonyme de Helen Hansen, son premier roman, Weine nicht um den zerbrochenen Krug (2014), raconte comment une Luxembourgeoise de 88 ans part en 2013 en Égypte, à la recherche d’un Égyptien dont elle était tombée amoureuse lors d’un séjour en Suisse dans les années 1950. Renée Stoll enchaîne avec Er nannte mich Mile (2020), qui décrit du point de vue d’Emilia, 93 ans, le destin d’un famille italienne émigrée au Luxembourg. Après un séjour du père pendant plusieurs mois aux États-Unis, la famille s’installe dans les années 1920 à Schifflange. Comme le père et le gendre essaient de se cacher afin d’éviter l’enrôlement forcé dans l’armée allemande, tous sont déportés dans des camps de travail en Allemagne en 1944-1945. D’abord, ils sont installés dans la région du Hunsrück, où le commandant, qui donne à Emilia le sobriquet de Mile, arrive à les protéger quelque peu ; la famille est ensuite transférée en Bavière, avant de pouvoir revenir au Luxembourg pour l’été 1945.