Suzon Hedo

Suzon Hedo naît au Congo belge d’un père entrepreneur luxembourgeois et d’une mère belgo-italienne. Après avoir passé son enfance en Afrique, elle intègre le Lycée de jeunes filles à Esch-sur-Alzette. Elle suit les cours de diction d’Eugène Heinen et se produit sur la scène du théâtre scolaire. Après son baccalauréat, elle étudie l’art dramatique à Strasbourg puis intègre une troupe théâtrale en Suisse romande avant de partir rejoindre sa mère à Nice. En 1971, elle accompagne son mari en Nouvelle-Calédonie. Après l’échec de son mariage, elle rentre à Nice avec sa fille.

Les premiers poèmes de Suzon Hedo paraissent en 1960 dans Les Pages de la SELF et en 1961 dans 50^e anniversaire Lycée de jeunes filles d’Esch-sur-Alzette 1911-1961. Dans Poèmes de 12 à 18 ans, elle présente ses vers d’adolescente. L’œuvre de Suzon Hedo, qui aimait se qualifier de « négresse blonde », est marquée par la tension entre un présent qui la fait souffrir et la nostalgie d’une Afrique dont elle retient la joie de vivre et la chaleur. Elle publie des poèmes dans Arts et lettres, Les Pages de la SELF, Les Nouvelles Pages de la SELF et Warte-Perspectives jusque dans les années 1980. Le recueil de poésie Terre qui bout reste inédit. Une sélection de poèmes de Suzon Hedo est publiée à titre posthume en 1993 dans Galerie par Rosemarie Kieffer. Quelques poèmes, comme Ma douleur, ont été mis en musique par Lou Koster.